Selon une enquête effectuée par le New York Times, le Hezbollah aurait noué des contacts avec les puissants cartels sud-américains du Mexique, de Colombie ou du Nicaragua.
Première étape, des citoyens libanais vivant aux Etats-Unis se procurent des véhicules usagers qui revendent vers des pays africains via un réseau crée par les milices chiites. L’argent sert ensuite à financer l’achat de cocaïne et d’héroïne
La deuxième phase consiste à vendre cette drogue sur le sol libanais. Des millions de dollars sont alors transférés vers 200 comptes différents répartis dans divers banques de Beyrouth et qui appartiennent à des hommes d’affaires proches de la milice chiite.
Troisième étape pourrait être intitulée « échange de bons procédés ». L’argent amassé grâce au trafic de drogue via l’Afrique et le Liban sert à financer les cartels d’Amérique du Sud. Une partie du magot sera aussi utiliser pour poursuivre les activités de l’organisation terroriste aux Etats-Unis et l’achat de voitures.
L’enquête du grand quotidien américain tombe à pic puisqu’elle intervient au moment même où une plainte a été déposée contre un certain Hayman Jouma qui fait figure de baron de la drogue au sein du Hezbollah. Jouma aurait travaillé avec les cartels d’Amérique du Sud et plus précisément au Mexique.
Ensemble, ils auraient transféré la bagatelle de 85 tonnes de cocaïne aux Etats-Unis. L’argent aurait été déposé dans des banques proches de la milice chiite au Canada.
Beyrouth aussi sert de plaque tournante à ce réseau de blanchiment d’argent avec comme base principale l’hôtel Cesear Palace de la capitale libanaise qui appartient au même Hayman Jouma. Cette manne financière servirait, au final, à la lutte armée contre Israël.[source Guysen.com]