La communauté juive de Toulouse, encore sous le choc du massacre perpétré il y a près de deux mois par un terroriste islamiste dans l’école Ozar Hatora de la ville, tente de panser ses plaies et de reprendre des activités normales.

Mais cela s’avère particulièrement difficile, car tout le monde a encore devant les yeux la mort horrible de Myriam Monsonégo, fillette de 8 ans, des petits Arieh et Gabriel Sandler, âgés de 4 et 6 ans à peine, et de leur père, le Rav Yonathan Sandler Z’L, 30 ans.

Toutefois, les enseignants et les élèves ont repris les cours après les congés de Pessah, malgré la douleur et la peine qui les étreignent chaque jour dès qu’ils pénètrent dans l’établissement.

Israël, qui a malheureusement l’expérience des attentats, a appris à affronter ce genre d’épreuves. C’est donc tout naturellement que Nathan Charansky, actuel président de l’Agence Juive, a proposé l’aide de son gouvernement lors d’une visite effectuée dans la cité.

Au cours de sa rencontre avec le Rav Monsonégo, directeur de l’école et père de la petite Myriam, Charansky a annoncé qu’une délégation israélienne, formée d’experts dans le traitement des traumatismes, arriverait prochainement à Toulouse pour aider les enfants et leurs parents à faire face à cette tragédie.   

La Rédaction