Les efforts diplomatiques se poursuivent en vue d'un cessez-le-feu. Le secrétaire d'Etat américain John Kerry, qui s'est entretenu mercredi pendant deux heures avec Netanyahou à Jérusalem, se trouve à présent en Egypte.
Pendant ce temps, après une nuit calme, les tirs de roquettes ont repris depuis la bande de Gaza sur les agglomérations israéliennes. L'alerte a retenti dans le centre du pays mais on ne déplore, fort heureusement, ni victimes ni dégâts matériels.
La Maison Blanche, favorable à un cessez-le-feu, a indiqué que le secrétaire d'Etat américain Kerry s'était entretenu avec des délégués de l'Autorité palestinienne, d'Egypte, de l'Union européenne, de l'Onu, de la Ligue arabe, du Qatar, de Jordanie, de Turquie et des Emirats arabes.
Le chef du Hamas Khaled Mash'al, qui coule des jours heureux au Qatar, a indiqué mercredi soir que son organisation n'accepterait aucune trêve "tant que le siège ne serait pas levée sur la bande de Gaza". Et d'ajouter que "si Kerry voulait un cessez-le-feu, il n'avait qu'à aller à Ramallah plutôt que de se rendre à Gaza".
Selon des sources israéliennes, il est possible qu'une trêve soit respectée dans quelques jours. Israël pourrait accepter une proposition sous les auspices du secrétaire d'Etat américain Kerry et du secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon.
En attendant, le Premier ministre israélien poursuit ses entretiens avec ses visiteurs étrangers. Il a reçu jeudi matin le ministre britannique des Affaires étrangères Philip Hammond.
Lors de la conférence de presse qui a suivi cette rencontre, Netanyahou a dénoncé l'accusation grotesque portée contre Israël par l'Onu alors que, comme il l'a souligné, le Hamas fait un usage cynique de la population de Gaza, prise comme bouclier humain. Il a ajouté qu'Israël mettrait tout en œuvre pour que le calme revienne dans la région.