Le Conseil suprême islamique de Jérusalem s’oppose au projet de téléphérique pour le Kotel.

Son président, le cheikh Ekrima Sabri, interviewé par le journal Al Quds, a prétendu que l’objectif de ce projet était ‘politique’ et ‘était destiné à judaïser la ville et à modifier ses caractéristiques arabes et musulmanes’.   

Il ne s’est pas arrêté là, qualifiant ce projet d’illégal et réclamant l’interruption immédiate des travaux.

Le cheikh Ekrima Sabri n’est pas le seul à s’opposer au téléphérique du Kotel. Le mouvement terroriste Fatah, dirigé par le chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, a ‘mis en garde’ contre les ‘retombées de ce projet’, en soulignant que ‘le peuple palestinien ne permettrait pas sa réalisation et ne tolérerait pas son existence’.

Le porte-parole du Fatah à Jérusalem, Rafat Alyan, a fait des commentaires plutôt hallucinants, affirmant que « si Israël parvenait à réaliser le projet du téléphérique, il lancerait un autre projet ‘reliant Tel Aviv à la Mecque en Arabie Saoudite (!!) ».

Le projet de téléphérique pour le Kotel a été initié par la municipalité de Jérusalem en vue d’alléger le trafic de la Vieille Ville et répondre à un besoin évident.

Le téléphérique du Kotel devrait en outre constituer une attraction touristique permettant aux visiteurs d’avoir une vue panoramique de la cité. 

En avril 2013, le maire Nir Barkat avait annoncé son lancement en précisant qu’il serait opérationnel deux ans plus tard mais visiblement, ce délai n’a pas été respecté.

D’après les plans qui ont été élaborés, il pourra transporter toutes les heures près de  6 000 passagers, venus de l’autre extrémité de la ville, et les déposer au Sha’ar Haashpot, qui est la porte la plus proche du Kotel.