A l’issue d’une longue enquête, 45 personnes soupçonnées de trafic de drogue et d’armes ont été arrêtées et la garde-à-vue de 12 d’entre elles a été reconduite de deux jours par le tribunal d’instance de Jérusalem.

Les suspects, selon la police, auraient mené leurs activités illicites dans le quartier de Méa Shéarim et à Ramat Beth Shemesh. L’avocate Rivka Schwartz, qui représente l’un d’entre eux, a indiqué aux médias « qu’il s’agissait pour l’instant du stade préliminaire de l’enquête et que son client niait toutes les accusations portées contre lui ». « Il prétend, a-t-elle ajouté, que la police cherche à l’impliquer dans toute une série d’affaires auxquelles il ne serait pas lié ».

Ces arrestations ont été effectuées dans le cadre d’une action menée par la police israélienne avec la participation d’un policier infiltré dans le secteur orthodoxe pendant un an et demi. Cet agent a suivi au préalable une longue formation lui permettant de passer inaperçu et de ne pas attirer l’attention.

Au cours de son opération, il a acheté quelques dizaines de kilos de drogue de différentes sortes. Il a en outre acquis auprès de deux Arabes en situation irrégulière issus de la région de Hébron, qui travaillent illégalement à Méa Shéarim, une voiture volée et plusieurs armes.

Les interpellations ont commencé mardi matin par des policiers, des enquêteurs et des gardes-frontières qui ont appréhendé 45 suspects habitant Jérusalem, Bet Shemesh et le centre du pays avec parmi eux, deux mineurs âgés de 15 et 17 ans. On s’attend à d’autres arrestations.