La France une fois de plus confirme le soutien sans faille apporté à Ramallah : Bernard Kouchner ministre des Affaires étrangères envisage de débattre devant le conseil de sécurité onusien  de la nécessité de la création d’un état palestinien. Il s’agit selon lui d’un moyen efficace pour sortir de l’impasse diplomatique actuelle. La réponse n’a pas tardé, et traduit la surprise des autorités israéliennes devant le nouveau durcissement de ton du Quai d’Orsay.


 
Les ministres français et espagnol se sont entretenus ce dimanche soir avec le président de l’Etat d’Israël à Jérusalem. Pour Shimon Pérès il ne faut aujourd’hui à aucun prix renoncer au processus de paix, mais les ultimatum sous entendus dans les dernières propositions européennes don Bernard Kouchner et Miguel Moratinos se sont fait les portes voix, ne sont sûrement pas une méthode acceptable, ou efficace.
Les deux ministre ont deux chois de finir leur entretien en s’affirmant optimistes sur l’avenir des discussion israélo-palestiniennes.
 
Pourtant le tableau n’est pas gai. La Ligue arabe a à contrecœur ce week-end décidé d’accorder aux américains un mois supplémentaire pour convaincre Israël de renouveler le gel des constructions juives en Judée Samarie. Aucune concession palestinienne n’est à ce jour envisagée. Mais le manque de souplesse de Mahmoud Abbas semble ne gêner aucun des médiateurs de ce conflit, qu’ils soient américains ou européens.
 
Lundi c’est avec la chef de l’opposition Tsipi Livni et le ministre des affaires étrangères israélien Avigdor  Lieberman que les deux homme s’entretiendront, avec la volonté affichée de l’Europe de ne plus se contenter du rôle de principal soutien financier des palestiniens mais de prendre un rôle plus actif dans un conflit ou la diplomatie américain semble bien s’embourber chaque jour davantage.