C’est toujours au nom de la liberté d’expression que sont organisés cette année encore, dans des universités à travers le monde, des événements dans le cadre de la « semaine de l’apartheid israélien ». Sans tenir compte du fait qu’il n’existe pas d’apartheid en Israël, comme peuvent le constater tous ceux qui visitent le pays…
Cette semaine de l’apartheid, lancée par l’organisation internationale BDS qui prône le boycott d’Israël, est observée chaque année depuis dix ans. Mais pour le ministère israélien des Affaires étrangères, ce type de manifestation aurait tendance à s’affaiblir avec le temps.
Les militants de BDS profitent de cette occasion pour accuser Israël de « crimes de guerre », de « racisme » et « d’occupation ». Une façon de s’identifier à « la lutte du peuple palestinien » avec à la clé un film de propagande comprenant notamment les interventions de Roger Waters, bassiste des Pink Floyd, Nelson Mandela, ancien président sud-africain décédé récemment, et le physicien britannique Stephen Hawking, prompts à accuser Israël en dépit de toute logique.
Pour contrer cette campagne anti-israélienne, le gouvernement de Netanyahou a lancé une vaste opération visant à rectifier l’image d’Israël dans le monde. Ce sont des associations privées telles que "Stand with us" ou "Israel Project" qui se sont attelées à la tâche, travaillant notamment dans des campus universitaires avec des délégations de l’Agence Juive, essentiellement en Amérique du Nord, pour dénoncer les mensonges et défendre les intérêts israéliens.