Les Palestiniens se sont ouvertement réjouis du massacre perpétré par des terroristes, mercredi soir, à Tel Aviv. En Judée-Samarie et dans la bande de Gaza, et même à Jérusalem-Est, c’était la fête.
Dans les villes de Shehem, Ramallah, Tulkarem, Qalqilya et Djénine ainsi que dans la bande de Gaza, de nombreuses personnes ont dansé dans les rues et lancé des feux d’artifice.
Des commerçants ont distribué des cafés et des friandises aux passant en louant les auteurs de l’attentat. Dans leurs réseaux sociaux, l’attaque meurtrière a été appelée ‘action du Ramadan’.
Les deux terroristes, dont l’un a été abattu et l’autre blessé aux jambes et capturé par les forces de sécurité, sont originaires du village de Yatta, situé à proximité de Hébron.
Selon les médias, il n’avait pas de passé criminel mais ils s’identifiaient, depuis quelques années, au Fatah puis au Hamas.
Tsahal a encerclé dans la nuit leur village et ont procédé à quelques arrestations. Ils ont interrogé des suspects, recherchant la présence éventuelle de complices.
Suite aux consultations tenues mercredi soir entre le Premier ministre, le ministre de la Défense, le chef d’état-major et le directeur du Shin Bet, tous les allégements accordés à la population palestinienne à l’occasion du Ramadan ont été annulés.
Le général Yoav Poli, responsable des opérations du gouvernement en Judée-Samarie, a annoncé qu’il gelait tous les permis de visites accordés aux familles palestiniennes.

