Le gouvernement israélien a annoncé qu’il retirait partiellement ses troupes de la bande de Gaza pour les redéployer à quelques kilomètres de la ligne de démarcation qui sépare la région du territoire israélien.
Ce retrait est mal accueilli par la majorité de la population israélienne (73%) qui estime qu’Israël risque ainsi d’affaiblir sa force de dissuasion.
Ce retrait n’a pas changé grand-chose sur le terrain : 95 roquettes ont été tirées dans la journée de dimanche sur les agglomérations israéliennes. 17 d’entre elles ont explosé dans la région d’Eshkol et quatre autres ont été interceptées par le système de défense Dôme de Fer. L’un de ces projectiles meurtriers a frappé une école du conseil de Sdot Néguev.
Le Hamas a également pris pour cible le centre d’Israël. Une roquette a été interceptée au-dessus d’un grand parc de Ramat Gan. La sirène a retenti également à Ashdod, Ashkelon, Beershéva et Kiriat Malah’i.
Depuis le début de l’opération, il y a trois semaines, les terroristes de la bande de Gaza ont tiré plus de 2000 roquettes sur la population civile d’Israël.
En outre, la population du sud, qui vit à quelques kilomètres de la bande de Gaza, estime que le danger des tunnels n’a pas encore été totalement écarté.
De l’avis des commentateurs israéliens, la menace des obus de mortier serait plus grave encore : les terroristes en posséderaient des centaines de milliers.