Le calme relatif qui règne à l’heure actuelle dans la région de Binyamin, au Nord de Jérusalem, ne serait dû en fait qu’à l’action inlassable menée par Tsahal, toujours sur le qui-vive.

En effet, grâce aux soldats qui opèrent jour et nuit dans le secteur, de nombreux attentats ont été évités. C’est ce qu’a souligné le colonel Saar Tsour, qui vient de quitter son poste pour rejoindre un autre commandement.
 
Le colonel Tsour a rappelé que l’année qu’il venait de passer avait été particulièrement chargée, surtout depuis que le gouvernement avait relâché des terroristes pour obtenir en échange la libération de Guilad Shalit. Il a précisé que la même situation prévalait en Judée-Samarie où, là aussi, le nombre de tentatives d’attentats avait nettement augmenté, ainsi qu’à l’intérieur de la Ligne verte.
 
Et d’ajouter : « La prison est pour les terroristes une véritable université. Ceux qui y entrent en sortent bien « formés ». Et peu importe s’ils sont libérés pour retourner à Gaza, en Judée-Samarie ou à l’étranger : nous les voyons tous reprendre leurs activités criminelles ».
 
Mais il existe un autre problème : « On constate également une hausse dans les versements de fonds ». Un autre facteur important est à prendre en considération, selon le colonel Tsour : la « réconciliation » entre le Hamas et le Fatah. L’Autorité palestinienne agirait beaucoup moins et Tsahal devrait donc intervenir bien plus souvent sans que le public en soit réellement conscient.

« Les citoyens israéliens ne s’en rendent pas compte, mais nous travaillons bien davantage, afin entre autres d’arrêter les membres des commandos avant qu’ils n’entrent en action sur le terrain ».