L’élimination du terroriste Samir Kuntar ne fait plus aucun doute. Sa mort a été confirmée officiellement mais Israël n’a pas revendiqué l’opération, gardant le silence sur cette affaire.

On sait toutefois qu’il s’apprêtait à perpétrer un attentat de grande envergure contre des soldats de Tsahal sur le plateau du Golan.

En attendant, la tension est montée d’un cran dans le nord avec les tirs de trois roquettes dans la soirée de dimanche. Fort heureusement, les engins ont explosé dans des zones inhabitées, ne faisant ni blessés ni dégâts matériels. Mais les autorités ont décidé de prendre des mesures de prudence et ont fait ouvrir les abris dans la région.

L’armée israélienne a riposté aux tirs en attaquant des positions du sud Liban. A Tsahal, on souligne une nouvelle fois que l’armée libanaise est tenue pour responsable de tout acte d’agression en provenance de son pays.

Tsahal a rappelé qu’il riposterait à toute tentative visant à porter atteinte à la souveraineté de l’Etat d’Israël et à la sécurité de ses citoyens.

Le général Luciano Portolano, commandant des forces de la FINUL (Onu) au Sud Liban, a réagi aux tirs en indiquant qu’il s’agissait d’une violation de la résolution 1701 adoptée à la fin de la deuxième guerre du Liban.

L’ambassadeur d’Israël aux Nations unies, Danny Danon, a réclamé la condamnation de cette attaque par le secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon.