Il y a exactement 19 ans disparaissait l’une des figures les plus marquantes de la chanson hassidique contemporaine, Rav Chlomo Carlebach z’l. Il est décédé le 16 Hechvan 5755, 21 octobre 1994.

La musique de Rav Chlomo Carlebach, qui touchait profondément son auditoire, a marqué un véritable tournant dans la création artistique juive de notre génération. Auteur-compositeur doté d’un talent et d’une originalité exceptionnels, il a entraîné avec lui de très nombreux jeunes à une époque où les mouvements hippies faisaient des ravages au sein de la jeunesse juive.   
 
Equipé uniquement de sa guitare, il a créé des chansons d’une sensibilité prenante qui faisaient réellement vibrer ses admirateurs. Son cœur toujours ouvert aux autres, ses histoires inédites, son originalité et sa générosité ont fait de lui un personnage. Grâce à lui, un grand nombre de Juifs ont fait Techouva, retrouvant leurs racines dans ses mélodies. En France, on l’avait surnommé le « rabbin à la guitare ».
 
Chlomo Carlebach est né, avec son frère jumeau Eliahou-Haïm, à Berlin en 1925. Fuyant le régime nazi, sa famille s’est installée quelques temps en Autriche avant de partir en 1939 à New York où son père a obtenu un poste de rabbin de communauté dans le quartier de Manhattan. A l’adolescence, Chlomo Carlebach est allé étudier à la Yechiva Tora VaDaat, puis à celle de Lakewood, dans le New Jersey, avant de s’inscrire à l’université de Columbia.
 
Lors de son séjour à Tora VaDaat, il était considéré par ses maîtres comme un véritable génie en Tora (Ilouï), L’un d’entre eux, le Rav Aaron Kotler, lui prédisait un avenir brillant de Talmid Haham s’il restait étudier à la Yechiva. Il a obtenu son diplôme de rabbin et a commencé à chanter pour gagner sa vie, travaillant également comme Hazan.

C’est à cette époque que le Rav Chlomo Carlebach s’est rapproché de la Hassidout Habad et du Rabbi de Loubavitch. En 1966, il a réellement entamé sa carrière musicale. Sa vocation a toujours été de rapprocher la jeunesse juive du judaïsme, à travers ses chansons. Il se déplaçait souvent, à travers les Etats-Unis, pour la rencontrer et chanter pour elle. Par ailleurs, il se rendait à l’étranger pour donner des concerts.  


 
En 1970, sa chanson, Vehaer Eineinou (Eclaire nos yeux) est arrivée à la seconde place au premier festival hassidique organisé en Israël. C’était le début de son succès auprès des Israéliens religieux qui découvraient son talent.
 
Chlomo Carlebach s’est ensuite lancé dans les contes hassidiques. Dès les années 1989-1991, il a profité des premières ouvertures du régime soviétique pour se produire sur scène dans les pays de l’ex-URSS. Il souhaitait alors apporter à son public venu l’écouter « de la joie et de l’amour », cherchant à le rapprocher du judaïsme.
 
Rav Chlomo Carlebach s’est marié tardivement, à l’âge de 48 ans, et a eu deux filles.
 
Il est décédé, à l'âge de 69 ans, d’une crise cardiaque lors d’un voyage en avion. Etant donné qu’il avait distribué tout l’argent qu’il possédait pour la Tsedaka, ses disciples ont dû récolter des dons pour organiser ses obsèques.
 
Le Rav Chlomo Carlebach z’l a été enterré au cimetière du Har Hamenouhot, à Jérusalem. Il a laissé un souvenir inoubliable à ses nombreux admirateurs qui perpétuent son œuvre en interprétant ses chansons.
 
Yehi Zih’ro Barouh’.
 
 

Nous vous rappelons que vous pouvez nous rejoindre tous les vendredis soirs dans notre Beth Hamidrash Bnei Torah (64 rue de Crimée 75019 Paris) pour assiter à une série de cours sur les lois de Nidda
 Ces cours seront donnés  juste après Arvit et seront précédés de kabbalat chabbat sur les mélodies du Rav Chlomo Carbelach
Alors venez partager ces moments exceptionnels avec nous !

 Et pour tout savoir sur nos cours, programmes d'études, horaires, n'hésitez pas à consulter le site du Beth Hamidrach !


http://bethamidrach.bneitorah.com/