Un rapport édifiant a été présenté dimanche matin par le ministre israélien des Renseignements, Youval Steinitz, lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement israélien. Il concerne l’Autorité palestinienne qui n’a pas renoncé à ses messages de haine à l’encontre d’Israël et des Juifs.

Alors que les pourparlers sont en cours, les dirigeants palestiniens continuent à inciter à la violence, en se concentrant tout spécialement sur la jeune génération. Les exemples ne manquent pas, que ce soit dans les programmes scolaires, officiels ou informels, dans les émissions télévisées, dans les magazines et dans les événements « culturels » destinés aux enfants. Le rapport est clair : il n’existe pas un seul programme éducatif qui parle de paix avec Israël ».
 
Parmi les nombreux « enseignements » que transmet l’AP, le plus fort serait qu’Israël « n’a pas le droit d’exister en tant qu’Etat juif ». Mais ce n’est pas tout : dans ces messages, il est indiqué également que « le peuple juif n’existe pas et que par conséquent, il ne peut avoir aucun lien historique avec la terre d’Israël ».
 
Ce qui mène les Palestiniens à la conclusion suivante : « la disparition future d’Israël serait donc inévitable et à sa place, un Etat palestinien devrait voir le jour sur tout le territoire ». En général, ces allégations s’accompagnent d’une carte de la région où l’Etat d’Israël ne figure pas : à sa place, s’étend sur toute sa superficie ce qu’ils appellent « la Palestine ».
 
Commentant toutes ces données, le ministre Steinitz a tiré la sonnette d’alarme : « Il ne faut jamais oublier que le système éducatif et les médias palestiniens contrôlés par Mahmoud Abbas, en pleins pourparlers, poussent chaque jour à la destruction de l’Etat d’Israël ».
 
Commentant ce rapport, Netanyahou a estimé que le phénomène était très grave. Et d’ajouter : « Une paix véritable ne pourra jamais être conclue tant que ces incitations à la haine d’Israël ne cesseront pas ».
 
A tout cela on peut ajouter le soutien apporté par l’AP au terrorisme. Les appels ne manquent pas en faveur d’attentats considérés comme une « forme de lutte tout à fait légitime » permettant aux Palestiniens d’atteindre leurs objectifs. C’est dans cette même optique qu’Abbas a reçu les terroristes libérés la semaine dernière par Israël, dans le cadre des négociations, en les qualifiant de « héros ». En outre, les dirigeants palestiniens n’ont pas hésité à affirmer que la lutte armée reprendrait en cas d’échec des pourparlers.