L’alliance entre le Fatah et le Hamas a été scellée ce lundi par un accord officiel. Alors que les nouveaux élus prêtaient serment, le chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas déclarait : « C’est la fin de la division au sein du ‘peuple palestinien’, qui a causé des dégâts catastrophiques à notre cause ».
Abbas tient comme toujours un double langage. Alors qu’il fait régulièrement l’apologie du terrorisme, louant notamment le ‘courage’ et la ‘détermination’ des auteurs d’attentats meurtriers, il a prétendu que le nouveau ‘gouvernement d’union nationale’ s’engageait à respecter le principe de deux Etats sur les lignes de 1967, à reconnaître l’Etat d’Israël, à renoncer à la violence et à honorer les accords conclus ».
Et d’ajouter : « La coopération avec Israël sur le plan sécuritaire se poursuivra afin de préserver les intérêts du peuple palestinien ».
Côté israélien, les réactions sont vives. Le gouvernement ne reconnaît pas, bien évidement, la légitimité de cette nouvelle coalition et envisage de prendre des mesures sévères contre l’AP.
Netanyahou s’est étonné, d’ailleurs, que les Etats européens aient accueilli favorablement l’alliance du Fatah avec le Hamas, alors qu’il s’agit d’une organisation terroriste commettant le même type de crimes que celui de Bruxelles, qu’ils ont tous condamné.