C’est la première fois depuis la guerre de Kippour que des hélicoptères de combat de l’armée de l’Air égyptienne interviennent dans la péninsule du Sinaï. Et c’est pour frapper un grand coup : une vingtaine de terroristes islamistes ont été tués dans cette opération visant à nettoyer la région de toute présence hostile ou menaçante.

Ces bombardements étaient prévisibles après la visite du nouveau président égyptien Mohamed Morsi, accompagné du général Hussein Tantaoui, chef du conseil suprême des forces armées (CSFA), dans le secteur où avait été perpétré quelques jours plus tôt l’attentat contre des soldats égyptiens qui avait fait seize morts.

Morsi avait alors déclaré que l’Egypte ne laisserait pas cet acte impuni et « prendrait rapidement sa revanche contre les terroristes ». Morsi avait également donné l’ordre aux militaires égyptiens de ne pas hésiter une seconde avant d’ouvrir le feu contre les terroristes.

Les forces égyptiennes ripostaient également à une attaque perpétrée quelques heures plus tôt contre des positions militaires égyptiennes situées près de la frontière, à la hauteur d’El Arish. Des miliciens armés avaient ouvert le feu sur des hommes de la sécurité égyptienne et auraient blessé sept d’entre eux.