Le rachat du premier-né de l’âne est placé sur le même plan, dans la Tora, que celui du premier-né de l’homme (Peter Hamor). Il faut préciser que dans un cas comme dans l’autre, le montant du rachat est remis à un Cohen.
Un seul animal impur, non consommable, est consacré à D. : il s’agit de l’âne. Le commandement précise qu’il faut, comme pour le premier-né de l’homme, le racheter (Chemot XIII, 13). On s’acquitte généralement de ce rachat par un agneau.
Cette coutume est toujours observée de nos jours mais la cérémonie est assez rare. Elle s’est déroulée cette fois au sein de la Hassidout de Belz. Un grand rassemblement a été organisé, en présence de nombreux rabbanim et d’une assistance très importante, pour marquer l’événement.
Le jeune ânon, décoré pour la circonstance, a été présenté au public, curieux d’assister à ce rituel. Il portait des roses en collier et son dos était recouvert d’un tissu brodé de lettres dorées, reproduisant le verset de la Tora : « Tu rachèteras avec un agneau tout premier-né d’un âne ».
Les enfants ont été particulièrement impressionnés par cette Mitsva et ont observé avec attention le déroulement de la cérémonie.
Les rabbins qui ont dirigé les "opérations" ont récité la bénédiction sur la Mitsva de « Peter Hamor » avant de dire celle de "Cheheh’eyanou" en présentant l’agneau. Le Cohen a alors lu son texte dans lequel il annonçait officiellement qu’il recevait l’agneau à titre de rachat du premier-né de l’âne.