Une fois de plus, Israël est confronté à un terrible deuil provoqué par un attentat meurtrier. Les obsèques de l’officier de police Barouh’ Mizrah’i, atteint par les balles d’un terroriste juste avant le Séder, ont été déchirantes. Son fils de 8 ans a récité le Kadish devant sa tombe fraichement creusée.
Des centaines de personnes s’étaient déplacées, mercredi après-midi, pour rendre un dernier hommage au défunt. La victime a été inhumée au cimetière du Mont Herzl, à Jérusalem.
Sa veuve Hadass a ému profondément toute l’assistance lorsqu’elle a évoqué son souvenir, disant combien, après vingt ans de vie commune, son mari allait lui manquer.
Elle a rappelé que malgré ses horaires chargés, il prenait le temps de s’occuper de ses enfants et de leur accorder toute son attention et sa tendresse. « Qui m’accompagnera désormais pour les élever ? » s’est-elle exclamée, qui leur enseignera la droiture, le dévouement, qui les aimera intensément ? » « Qui leur donnera l’exemple comme tu l’as fait jusqu’à ton dernier souffle ? » a-t-elle ajouté.
Six officiers de police ont porté le cercueil du défunt. Le commandant en chef de la police Yohanan Danino a pris la parole pour faire l’éloge de Barouh’ Mizrah’i. Il a annoncé par ailleurs qu’il avait décidé de l’élever, à titre posthume, au grade de colonel.