Un grave incident s’est produit mardi après-midi à la frontière entre Israël et la Syrie. Un véhicule militaire qui effectuait une patrouille dans le secteur a été touché par un engin piégé. Quatre soldats ont été blessés : l’un d’entre eux est grièvement atteint. Tsahal a riposté à cette attaque.

L’explosion s’est produite dans le Nord du plateau du Golan, près de la ville druze de Majdal Shams. Un hélicoptère est arrivé rapidement sur les lieux pour évacuer les victimes vers l’hôpital Rambam de Haïfa.

Tsahal a immédiatement riposté par des tirs d’artillerie en direction du territoire syrien. Le porte-parole de l’armée a indiqué qu’Israël avait envoyé une mise en garde très ferme aux autorités syriennes par l’intermédiaire de l’Onu, leur signifiant que « Tsahal se réservait le droit de réagir à tout moment et de la façon qui lui convenait afin de protéger les habitants du pays ».

Un message similaire a été adressé par le Premier ministre Netanyahou. Celui-ci a dénoncé en outre la présence de plus en plus importante de terroristes du Djihad et du Hezbollah le long de la frontière, qui rendait la situation encore plus complexe. Et de remarquer : « Jusqu’à présent, nous avons réussi à préserver Israël des effets de la guerre civile en Syrie. Aujourd’hui encore, nous déployons tous nos efforts pour assurer la sécurité d’Israël ». 

Israël se devait de réagir avec force à cette violation flagrante du statu quo : l’armée de l’air a bombardé dans la nuit (de mardi à mercredi) plusieurs objectifs militaires situés près de la frontière, prenant pour cible notamment des pièces de l’artillerie syrienne et des camps d’entrainement militaires.