L’enlèvement et l’assassinat des trois adolescents Guil-Ad Shaer, Eyal Ifrah et Naftali Frankel hy’d, l’an dernier, dans le Goush Etsion ont suscité un grand élan de solidarité dans tout Israël.
Les familles des jeunes gens ont fait preuve d’un courage et d’une foi en D. exemplaires, qui ont forcé l’admiration des Israéliens. Cette harmonie qui s’est manifestée a inspiré le maire de Jérusalem Nir Barkat qui a voulu la canaliser dans le cadre du ‘Prix Jérusalem pour l’Unité d’Israël’.
Le projet a fait son chemin et il a été réalisé en association avec les trois familles, la Fédération de New York, l’organisation Guesher, le ministère de l’Education et plusieurs généreux donateurs.
Le prix a pour objectif de saluer l’action menée par des associations ou des personnes privées en Israël et en diaspora pour créer l’unité au sein de la société israélienne et rapprocher des communautés différentes. Les initiateurs de ce projet veulent ainsi prouver que l’unité et la solidarité dont ont fait preuve les Israéliens pendant l’épreuve se manifestent en fait tous les jours, à tout moment.
Le prix d’un montant total de 300 000 shekels a été réparti parmi les bénéficiaires. C’est une première et il sera renouvelé chaque année à la même date.
Le prix a été décerné à un projet intitulé ‘Rencontre sur les sentiers d’Israël’ fondé par Ra’aya et Yossi Hefner, en souvenir de leur fils, le sergent-chef Avi, tué dans l’accident tragique des hélicoptères ; au Bet Habad de Thaïlande dirigé par le Rav Néhémia Wilhelm et son épouse ; au général de brigade (réserviste) Ram Shmoueli, fondateur du mouvement Mith’abrim ; et au Rav H’ah’am David Menahem, qui promeut le monde de la musique religieuse et liturgique orientale dans un esprit d’unité entre les rites.
Dans son discours, le président de l’Etat Ruby Rivline a déclaré : « Nous avons vu comment le peuple a su s’unir en ces moments de détresse pour prier, avec le même espoir. A ce moment, nous ne formions qu’une seule famille en tremblant pour ‘nos’ fils ».