Les Etats-Unis ont rejeté une fois de plus la demande de libération anticipée de Jonathan Pollard.
L’agent israélien d’origine américaine a été condamné à la réclusion à perpétuité en 1986 par la justice US pour espionnage au profit d’Israël. Depuis lors, il est incarcéré dans une prison américaine.
Ces dernières années, de nombreuses personnalités américaines ont estimé qu’il avait suffisamment payé pour son acte et qu’il était temps de lui rendre sa liberté. Parmi elles, l’ancien secrétaire d’Etat Henry Kissinger et l’ex-directeur de la CIA James Wolsey.
Malgré tous ces avis favorables, l’administration US s’obstine et refuse une fois de plus de lui accorder cette ‘faveur’. Elle a donné comme motif que son geste risquait d’être interprété comme un signe de ‘mépris envers la gravité de la faute’ commise par Pollard et de ‘manque de respect vis-à-vis de la loi’.
La demande a été présentée devant la commission de libération de la prison où Pollard est détenu. Dans le communiqué publié par le Comité en faveur de Pollard, il est indiqué : « Nous étions très optimistes et espérions réellement que cette démarche aboutirait après de longues négociations. Les responsables des services de renseignements ne s’y étaient pas opposés et avaient déclaré que la question ne les concernait pas ».
Malgré cela, la requête a été rejetée. Dans deux jours, Jonathan Pollard va entamer sa 30e année de détention.