Plus d'un quart de million d'étrangers vivent en Israël, selon un rapport publié dimanche par le Comité de la Knesset sur les travailleurs étrangers. Le nombre d'agents infiltrés du Sinaï devrait augmenter à mesure que la barrière frontalière touche à sa fin, selon ce même rapport.

Selon le rapport, qui était basé sur des chiffres du ministère de l'Intérieur, il y avait 88 864 travailleurs étrangers en Israël en Novembre 2011. En outre, il y a environ 95 000 personnes en Israël illégalement installées avec des visas de tourisme expirés, par ailleurs, il y a environ 31000 Palestiniens qui travaillent légalement en Israël, et environ 45.000 travailleurs sont "infiltrés" d’Afrique, dont la plupart sont demandeurs d’un statut de protection.

Le chiffre inclut également quelques milliers de citoyens jordaniens et les Palestiniens de la Judée-Samarie et de la bande de Gaza qui travaillent en Judée et en Samarie.

Le rapport, intitulé « Non-Israéliens en Israël : les étrangers, les travailleurs étrangers, les réfugiés, infiltrés, et les demandeurs d'asile 2010-2011 » ne comprend pas ceux qui sont en Israël avec des visas d'étudiant ou avec un visa touristique qui reste à courir.

L'écrasante majorité des travailleurs étrangers non qualifiés effectuent un travail, principalement dans le gardiennage, la construction et l'agriculture.

48% de ceux qui sont venus en 2010 étaient des hommes, et 74% provenaient d'Asie.

Les principaux pays d’origine sont la Thaïlande (7600 – 24%), les Philippines (5800 – 18%), les anciennes républiques soviétiques (5700 – 18%), l’Inde (3000 – 10%), la Chine (1600 – 5%) et le Népal ( 1500 – 5%).

En Octobre il y avait 8259 travailleurs dans la construction en Israël, 24 532 travaillaient dans l'agriculture, et 52 466 en tant que gardiens.

De ceux qui sont venus en touristes et dont le visa est expiré, la plupart sont venus pour travailler, selon le rapport, et ils sont plus difficiles à localiser que la moyenne, car ils ne se cantonnent pas dans les enclaves immigrées ou encore dans les secteurs qui sont réservés aux travailleurs étrangers.

En 2010, environ 1.300 Africains ont franchi la frontière égyptienne pour se rendre en Israël chaque mois. C'est tombé à 400 par mois au début de l’année 2011, avant de revenir au printemps 2011 au niveau de 2010.

Le rapport ne comprend pas le mois de décembre lors duquel 2931 migrants sont entrés par le Sinaï, selon le ministère de l'Intérieur.

À la fin de 2010, on comptait 33 273 migrants africains dans le pays, et d'ici la fin du mois de novembre 2011, il y en avait 45 000 au total. Ces migrants sont majoritairement des hommes.

En 2010, 10 142 de ceux qui sont entrés en Israël via la frontière du Sinaï étaient d'Erythrée, 2927 du Soudan, et 38 de Côte-d'Ivoire. De Janvier à Novembre 2011, 6339 Erythréens sont entrés en Israël, suivis par 3739 en provenance du Soudan et de 72 de Côte-d'Ivoire.

Un certain nombre de personnes avait franchi la frontière en provenance d'autres pays dont la Géorgie, la Turquie et la Corée du Nord, en quête d'asile en Israël.

Environ 16 000 migrants africains seraient illégalement entrés en Israël depuis l'Egypte en 2011, selon l'IDF. En 2010, en comparaison, 14 000 Africains étaient entrés en Israël.

L'IDF estime que ce nombre continuera d'augmenter tant que la construction de la barrière longeant la frontière du Sinaï ne sera pas achevée.

Quelques 100 km. de la barrière ont déjà été achevés et il en reste 120 km. qui devraient être terminés d'ici la fin de 2012.

Les migrants africains illégaux qui viennent en Israël traversent pour la plupart la frontière le long des dunes de sable, non loin de la bande de Gaza ou dans la zone près de Eilat.

«Ils savent que cela pourrait être la dernière occasion pour les chiffres sont en augmentation," un officier supérieur des FDI a déclaré.

Après que la clôture du Sinaï soit terminée, on s’attend à ce que les travailleurs migrants essaient de s'infiltrer en Israël via la frontière jordanienne. Le gouvernement prévoit également de commencer à fermer la frontière jordanienne avec une barrière de sécurité. Par Naama Rehoboam[Source Guysen.com]