Des centaines de Hassidei Belz se sont rendus en Ukraine, pour se recueillir sur le lieu qui a été le berceau de leur Hassidout. La délégation était conduite par le Rav Aaron Mordeh’aï Rokeah’, fils du Admour actuel de Belz.
Le groupe était constitué notamment de plusieurs rabbanim de la Badatz (Mah’zikei Hadat) : le Rav H’aïm Yeh’iel Roitman, le Rav H’aïm Pessah’ Horowitz et le Rav Yaakov Greenwald.
Les pèlerins ont participé sur place à un repas organisé pour la Hiloula du Admour de Belz. Parmi les invités d’honneur se trouvait le Rav Aaron Schiff.
Le fils du Admour a récité une prière spéciale devant la tombe du Admour et a énuméré des milliers de noms de personnessouhaitant une bénédiction particulière.
La ville de Belz, située près de la frontière polonaise, est devenue au début du 19e siècle le centre d’une des dynasties hassidiques qui a pris son nom. Le premier Belzer Rebbe, Rav Chalom Rokeah’, a assumé ses fonctions entre 1817 et 1855.
Aujourd’hui, c’est le Rav Issah’ar Dov Rokeah’ qui est le Admour de cette Hassidout, l’une des plus importantes d’Israël, qui siège essentiellement dans le quartier de Kiriat Belz, à Jérusalem, avec près d’un millier de personnes, et possède un immense Bet Hamidrach connu pour sa splendeur, situé juste à côté du domicile du Admour.
Il existe d’autres communautés Belz à Bné Brak, Ashdod, Beth Shemesh et Haïfa. En Diaspora, on en rencontre à Boro Park, Moncey et Williamsburg, quartiers de New York, ainsi qu’à Montréal, au Canada, à Anvers, à Londres, à Melbourne et à Sao Paolo (Brésil). Selon les estimations, il y aurait entre 6 et 8 000 familles Belz dans le monde.
Sur le plan politique, la Hassidout Belz est liée à la Agoudat Israël. Elle a même eu un député à la Knesset, le Rav Israël Eichler, entre les années 2003 et 2005 et à nouveau depuis février 2011, dans le cadre des accords de rotation.