Trois foyers devaient être allumés chaque jour au-dessus de l'autel.
Ainsi que l’explique Rambam/Maïmonide (Hilkhoth temidim ou-moussafim 2, 4 et 5), le premier était un grand feu sur lequel étaient brûlés les sacrifices quotidiens et d'autres offrandes; le second, sur le côté et plus petit, servait à y prendre du charbon pour brûler chaque jour de l'encens. Quant au troisième, il ne servait à rien si ce n’est à obéir au commandement qui prescrivait : « Un feu perpétuel brûlera sur l’autel, il ne s’éteindra pas » (Wayiqra 6, 6).
La tradition nous apprend, poursuit Rambam, que cette régle résulte des versets : « … il sera sur son brasier sur l’autel » (verset 2), ce qui indique un grand foyer, « … et le feu de l’autel y brûlera » (ibid.) désigne le foyer de l’encens, « Et le feu sur l’autel y brûlera » (verset 6) désigne le foyer permanent qui ne doit jamais être éteint.