Erets-Israël – la terre de toutes les promesses

Lorsqu’on lit le passage des explorateurs envoyés par Moché, on peine à comprendre quel fut exactement l’objet de la polémique. Si l’on s’en tient au sens littéral des versets, leurs réticences paraissent pour le moins justifiées : « Mais il est puissant, le peuple qui habite ce pays ! Leurs villes sont fortifiées et très grandes, et nous y avons même vu des descendants d’Anak (…) Le pays que nous avons parcouru dévorerait ses habitants… » (Bamidbar 13, 28-32). Si l’on ne tient pas compte des nombreuses interprétations midrashiques, rien ne permet d’affirmer qu’ils calomnièrent la terre par des accusations mensongères : ils rendirent compte de faits objectifs, et leurs appréhensions étaient, à cet égard, légitimes.

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Le secret des deux Nouns renversés, par le Rav Dov Roth-Lumbroso

La section de Beha‘alothekha est marquée, dans les rouleaux de la Torah, par une particularité scripturaire largement commentée dans nos sources. Le paragraphe formé des versets 35 et 36 du dixième chapitre de Bamidbar, est introduit et suivi d’un noun renversé (), et se retrouve ainsi séparé de ce qui le précède et lui succède :
« Ce fut, lorsque l’arche partait, Moché disait : “Lève-Toi, Hachem, et que Tes ennemis soient dispersés, et que fuient ceux qui Te haïssent de devant Toi !” Et quand elle faisait halte, il disait : “Reviens, Hachem, [parmi les] myriades des milliers d’Israël !” »

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Le paradoxe humain…

Les explorateurs envoyés par Moché représentent l’archétype de l’individu paradoxal. D’une part, le fait qu’ils soient désignés à cette fonction indique qu’ils étaient des grandes figures de l’époque. Et pourtant, ils se fourvoyèrent d’une manière qui nous paraît difficilement compréhensible…

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