Lorsque l?impossible devient possible

Si le miracle de ‘Hanouka semble se résumer à cette petite quantité d’huile qui se consuma huit jours au lieu d’un seul, les commentateurs relevèrent néanmoins de nombreuses interrogations à ce sujet. Voici donc l’une d’entre elles…

Un principe connu dans les lois sur l’impureté établit que lorsqu’un état d’impureté – supposé empêcher tout contact avec le Temple et les sacrifices – concerne une assemblée toute ent tière, celui-ci se voit « repoussé » en raison des besoins de la communauté, et de ce fait, il est alors permis de réaliser les différents services à l’intérieur du Temple en dépit de l’impureté en question. Par conséquent, il y a lieu de s’int terroger : pour quelle raison les ‘Hachmonaïm n’appliquèrent-ils pas cette règle afin d’allumer le Candélabre à l’aide de l’huile « impure » laissée par les Grecs dans le Temple, au point où un miracle devint indispensable ? Pour résoudre ce problème, il nous faut revenir au fondement même du « devoir de l’homme » en ce monde.

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Hanouka : sept jours qui en font huit

Les quelques lignes suivantes sont extraites d’un discours du rav Aryé Leib Lopian, zatsal, ancien roch yéchiva de Gateshead, qu’il prononça au sein de sa prestigieuse institution le dernier ‘Hanouka de sa vie. Cette intervention a été récemment éditée dans un recueil intitulé « Néro Yaïr » et édité à la mémoire de rav Méïr Sebbag zatsal de Marseille.

 Au sujet du miracle de la fiole d’huile de ‘Hanouka, le Bet Yossef pose une question devenue très fameuse et à laquelle de nombreuses réponses furent proposées. En voici la teneur : pour quelle raison célèbre-t-on cette fête huit jours durant, alors qu’a priori, il semblerait que ce miracle ne porta que sur les sept derniers jours ? En effet, la consumation du premier jour ne fut en rien miraculeuse puisque la quantité d’huile devait suffire précisément pour un jour de consumation ! Alors pourquoi donc ces huit jours de ‘Hanouka ?

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MIKETS : Parachat et Haftara

 Parachath Miqets : Dina, sœur et belle-mère de Joseph

« Pharaon appela Joseph Tsafenath-Pa’néa‘h, il lui donna pour femme Asnath, fille de Poti Fèra’, prêtre d’On » ( Berèchith 41, 45).

Asnath était, comme le rapporte le rabbin Elie Munk ( La voix de la Thora , vol. I p. 424 ) citant le Targoum Yonathan , la fille que Dina, fille de Jacob, avait eue de Sichem qui l’avait violentée. Plusieurs sources midrachiques (et notamment Pirkei de-Rabbi Eliézer , c. 38) donnent le récit suivant, avec quelques variantes : Lorsque la fille de Dina revint à la maison paternelle, les fils de Jacob ne purent supporter parmi eux la présence de cette fille du péché et leur attitude devint menaçante. Jacob lui fit alors une amulette portant l’inscription : Asnath, fille de Dîna, fille de Jacob. ( Asnath , dérivé de anas , fille de la violence). Il attacha l’amulette à un collier qu’elle porta désormais à son cou et il la renvoya de sa maison. Elle partit et elle arriva en Egypte, où elle fut recueillie, en raison de sa grande beauté, dans la maison de Putiphar. Elle y fut élevée et finalement adoptée, car Putiphar était sans enfant, et on l’appela : fille de Putiphar. Joseph l’y rencontra plus tard, sans soupçonner son origine.

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Le calendrier des pompiers !


A TEMPORALITÉ juive scandée autour des « rendez- vous » que nous lui connaissons n’a rien d’une Histoire comme nous l’entendons communément aujourd’hui. Même si chaque date du calendrier hébraïque est là pour nous rappeler des évènements historiques qui se sont effectivement passés, le temps juif est avant tout un appel à la mobilisation de notre conscience et de notre responsabilité face à la temporalité certes, mais entendue cette fois-ci comme dévoilement – ou parfois au contraire comme voilement – de la Présence divine dans le monde.

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