613 mitsvot : Unité et Perfection !


« Tout le précepte que Je vous impose en ce jour, ayez soin de le suivre afin
que vous viviez (…) », (Dévarim 8, 1) : c’est en ces termes qu’on traduit
– littéralement – ce verset de notre paracha. Mais évidemment, les
commentateurs ne manquèrent pas de s’étonner de la forme singulière de
cette injonction : n’y aurait-il donc qu’une seule et unique mitsva que nous
soyons tenus d’observer afin de « vivre »… ?

Rachi, en premier lieu, rapporte
au nom du Midrach
un élément de réponse à ce
sujet : « Si tu entames une mitsva,
termine-la, parce qu’une mitsva
n’est appelée qu’au nom de celui
qui l’achève ». Selon ce Midrach, il
convient donc d’envisager les deux
premiers mots de ce verset avec
une syntaxe totalement différente
de celle de son sens simple : « Kol
haMitsva (…) », à savoir « L’achèvement
(du verbe ‘vayékhal’ [Il acheva])
de la mitsva est ce que Je vous
impose en ce jour ». Mais comme
nous allons nous en apercevoir,
ce point s’inscrit en réalité dans
tout un mode de pensée auquel fait
allusion la Torah par ces mêmes
mots…

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Berlin


Des immigrés turcs liés à un projet
pour combattre l’antisémitisme

Des immigrés de Turquie et
d’autres pays musulmans,
jeunes et moins jeunes,
participent à un projet tout à fait
exceptionnel mis en place dans un
quartier central de la capitale allemande.
Visant à lutter contre les
opinions et les a priori antisémites,
ce programme fonctionne déjà depuis
quelques années dans le quartier
de Kreuzberg à Berlin et porte
le nom de « Kiga », des initiales qui
signifient en allemand « Initiative de
Kreuzberg contre l’antisémitisme ».

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Le quinze Av



Le quinze av

Une semaine à peine après la triste journée du 9 av , commémoration des grandes catastrophes qui se sont abattues sur notre peuple au cours de siècles, nous voici voguant à nouveau dans les eaux calmes d’une date de fête, celle du 15 av .

Cette date du 15 av , de même que celle du 9, n’est pas mentionnée dans la Tora . Elle célèbre, nous apprend la Guemara ( Ta?anith 30b), un certain nombre d’événements heureux dont nous avons bénéficié tant dans l’histoire biblique que dans celle qui a suivi la période du Tanakh .

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Le Chéma



Le « Chéma » ou la complète soumission au joug de la Royauté céleste

En plus de l’énoncé des Dix
Commandements, la paracha
Vaet’hanan se distingue
également par le fait qu’elle comporte
le premier chapitre du « Chéma
Israël ». Or, le rav Moché Reiss attire
notre attention sur notre obligation
d’une part de réciter le Chéma matin
et soir, mais d’autre part et en même
temps sur le fait incontournable que
cette mitsva occupe dans la Torah,
dans l’histoire de notre peuple et
dans la conscience juive en général,
une place tout à fait remarquable !
A chaque fois que l’on introduit
un bébé âgé de huit jours dans l’alliance
de notre ancêtre Abraham par
la Brit-Mila – le moment précis où
l’âme juive s’introduit dans le corps
humain -, l’assistance tout entière
récite tout d’abord le premier verset
du « Chéma Israël » pour se définir
clairement parmi ceux des hommes
qui prennent sur eux le joug de la
Royauté céleste.

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L’odeur des traitres


Au regard de la série d’événements qui se déroulèrent au début du mois d’Av à travers les générations, on en vient généralement
à se laisser porter par le désespoir et la consternation ! Mais pourtant, ce sont ces mêmes circonstances qui permirent à certains
hommes de faire ressurgir leur identité profonde…

Au moment où Yaacov prit la
place de son frère Essav
pour recevoir les bénédictions
d’Its’hak son père, la Torah
nous relate qu’il s’enveloppa des
plus beaux vêtements de son aîné
qui étaient faits de peaux de chevreaux,
et ce afin d’éviter que son
père ne découvre son subterfuge.
Ainsi, lorsque Yaacov s’approcha
alors de son père, « Its’hak aspira
l’odeur de ses vêtements et il le bénit
: ‘Voyez, le parfum de mon fils
est comme le parfum d’une terre
bénie par l’Éternel’ ! », (Béréchit,
27, 27).

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