VAYICHLA’H : Ni par les armées, ni par la force, seulement par mon souffle
Ni par les armées, ni par la force, seulement par Mon souffle
« Car tu as lutté contre des puissances célestes et humaines
et tu les as vaincues » (Béréchit 32,29)
Comment la Tora peut-elle affirmer que Ya’aqov vainquit l’ange alors
qu’en fin de compte, « la cuisse de Ya’aqov se luxa tandis qu’il
luttait avec lui », lui causant une claudication ? Etait-ce réellement
là une « victoire » ?
Le Maguid de Minsk répond à cette remarque par une idée
remarquable : lorsque deux personnes s’affrontent, le résultat de
leur combat dépend uniquement de la teneur du conflit. S’il s’agit
d’un combat physique, c’est lorsque l’un des adversaires assène
un coup fatal au second qu’on peut le déclarer vainqueur.