A peine quelques jours après les manifestations qui ont fait tomber le régime de Ben Ali en Tunisie, les rues se remettent à gronder mais cette fois en Egypte. Or si on peut noter des points communs, les manifestations menées par la jeunesse, le rejet de la dictature et la menace islamiste plus ou moins présente, il existe pour l’instant une grande différence entre ces deux crises. C’est le rôle de l’armée. En effet, l’armée tunisienne s’est très vite rangée du coté des manifestants. En Egypte, elle est pour l’instant encore fidèle au présidente Moubarak et réprimande même certaines manifestations avec violence.
Israël espère que le président égyptien arrivera à tenir la rue et à sortir vainqueur de cette confrontation, même s’il doit faire des concessions. Mais ce qui inquiète surtout le gouvernement israélien aujourd’hui est que cette crise en Égypte arrive en même temps que les derniers changements au Liban et en Tunisie. Au Liban, le Hezbollah prend une place grandissante et en Tunisie la fuite de Ben Ali prive Israël d’un farouche opposant aux islamistes. Cela laisse donc une porte ouverte aux Frères Musulmans et Israël craint de se retrouver, si la situation dégénère en
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