Une fois de plus, c’est un arbitre partial qui a été désigné par l’Onu pour diriger une commission d’enquête sur les bombardements à Gaza. Son président est un professeur de droit international connu pour ses opinions anti-israéliennes.
Malgré les preuves innombrables du bon droit d’Israël, qui a riposté aux tirs de roquettes sur son territoire face à des terroristes qui utilisaient la population palestinienne comme bouclier humain, l’Onu tient à mener l’enquête.
Une enquête qui s’annonce mal puisqu’elle est lancée malgré l’abstention des Etats européens et l’opposition formelle des Etats-Unis. Israël est accusé par certains pays d’avoir « commis des crimes de guerre ».
Et pour vérifier si ces accusations sont ‘recevables’, une commission vient d’être créée pour « établir les faits et circonstances des violations et des crimes perpétrés, identifier les responsables, et faire des recommandations en vue d’éviter l’impunité ». Une formulation qui en dit déjà long sur la procédure qui va suivre…
Pour présider cette commission, l’Onu a nommé le Canadien William Schabas, professeur de droit international à l’Université Middlesex de Londres, connu pour ses opinions anti-israéliennes.
William Schabas est sans doute très compétent dans son domaine mais les propos qu’il a tenus par le passé sur le Premier ministre Netanyahou et sur Shimon Pérès, ancien président de l’Etat d’Israël, prouvent qu’il ne peut absolument pas donner un avis objectif sur la question. Il avait en effet déclaré qu’ils devaient « être jugés par la Cour pénale internationale de la Haye ».
UN Watch, ONG affiliée à l’American Jewish Commitee, a protesté vivement contre cette nomination en soulignant que ses conclusions ne pourraient certainement pas être crédibles. En Israël, on dénonce également la création de la commission, qui semble totalement injustifiée, et le choix de son président.
Mais on n’est pas surpris au ministère des Affaires étrangères : « Dès que la résolution a été adoptée par l’Onu, y souligne-t-on, le Premier ministre (Netanyahou) et son ministre des Affaires étrangères (Lieberman) ont réagi en rappelant que cela faisait longtemps que la commission des Droits de l’Homme des Nations unies défendait les droits des terroristes ».
Et d’ajouter : « Les conclusions sont prévisibles. Et s’il fallait une nouvelle preuve, la voici, avec la nomination d’un président dont les opinions et les positions anti-israéliennes sont connues de tous ».