La question cruciale du nombre des ‘réfugiés palestiniens’ a été évoquée mardi soir lors d’une conférence donnée par l’ambassadrice des États-Unis à l’Onu Nikki Haley. Celle-ci a pris la parole lors d’une conférence de l’institut de Recherche FDD à Washington à laquelle elle avait été invitée parmi d’autres orateurs.

Le FDD, Foundation for Defence of Democracies (fondation pour la défense des démocraties), tenait son sommet annuel sur la sécurité. Lors de son intervention, Nikki Haley a notamment rappelé les positions de l’administration Trump qui réfute le nombre des ‘réfugiés’ palestiniens présenté par l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient) et affirme qu’il est nettement inférieur.

Elle a également tenu à souligner que le soi-disant ‘droit au retour’ que réclamaient les Palestiniens à l’intérieur d’Israël n’était pas à l’ordre du jour. Haley a déclaré avec conviction : « Nous devons vérifier l’attitude des Etats auxquels nous versons de l’argent pour savoir s’ils partagent nos convictions, s’ils veulent être nos associés et travailler avec nous. S’ils crient ‘mort à l’Amérique’, pourquoi leur donner le moindre penny ?! »

L’ambassadrice a confié par ailleurs qu’elle avait découvert, en prenant son poste à l’Onu, la tendance anti-israélienne qui primait au sein de cette assemblée. Et de préciser : « Dans la commission qui traite du Proche-Orient, les Etats membres craignent de dire des choses négatives sur Israël parce qu’ils ne veulent pas provoquer mon courroux. Lorsque j’ai constaté les réactions très dures de ces pays à l’égard d’Israël, je n’ai pas eu d’autre choix que de me lever pour dire que ce n’était pas vrai. Nous ne sommes pas disposés à pardonner cette tendance anti-israélienne ».