Alors que les négociations de Genève semblaient être dans l’impasse, les grandes puissances ont poursuivi tard dans la nuit leurs rencontres avant d’annoncer qu’elles étaient parvenues finalement à un premier accord intérimaire avec le régime de Téhéran. Quelques heures plus tôt, on apprenait que l’Iran était sur le point de construire deux nouvelles centrales nucléaires.
On ignore encore quelles sont les clauses du traité que les négociateurs s’apprêtent à signer au Palais des Nations de Genève, situé près de l’Hôtel Continental où se sont déroulés les pourparlers.
Cet accord survient à l’issue d’une troisième série de rencontres, lancées en octobre dernier, entre l’Iran et les grandes puissances occidentales, à savoir les USA, la Chine, la Russie, la Grande Bretagne, la France et l’Allemagne.
Quelques heures plus tôt, on parlait encore de graves difficultés dans les négociations et on apprenait également, de la bouche du vice-président de l'Organisation de l'énergie atomique iranienne Hossein Khalfi, que l’Iran était sur le point de construire deux nouvelles centrales nucléaires.
L’information avait été communiquée par l’agence de presse Fars. Khalfi aurait fait cette annonce lors des cérémonies d’ouverture de la 25e exposition annuelle de l’Industrie nucléaire iranienne. Il aurait ajouté que lorsque la centrale de Bouchehr fonctionnerait à plein rendement, elle permettrait à l’Iran d’économiser près de 700 millions de dollars.
L’Arabie Saoudite, qui partage depuis longtemps les inquiétudes de l’Occident, semblait déjà perdre patience, faisant même savoir que « si l’Occident ne stoppait pas le programme nucléaire iranien, elle ne resterait pas les bras croisés ». Un message qui ressortait des déclarations de l’ambassadeur saoudien à Londres, confiées au journal Times.