Les Etats-Unis, visiblement contrariés par la victoire de Netanyahou aux élections, envisageraient de manifester leur désapprobation en augmentant la pression sur le gouvernement israélien sur la question palestinienne.
C’est ce que pense un haut responsable qui a tenu à garder l’anonymat : pour lui, il s’agirait d’un acte purement politique qui aurait pour objectif de faire tomber Netanyahou malgré son succès lors du dernier scrutin.
Parmi les mesures que compte prendre l’administration américaine, il serait question d’inciter Israël à stopper ses interventions militaires en zone A, sous contrôle palestinien. Selon ce responsable, une telle décision risque de mettre un terme au calme relatif qui règne, sur le plan sécuritaire, en Judée-Samarie et à remettre sérieusement en question la stabilité dans la région.
De leur côté, les Palestiniens durcissent encore davantage leurs positions. Un membre de la direction de l’Olp, Wassel Abou Youssouf, a déclaré que les Palestiniens ne retourneraient pas à la table des négociations « tant qu’une date ne serait pas fixée pour la fin de l’occupation israélienne ».
Il a ajouté qu’ils ne se contenteraient pas d’une médiation américaine étant donné que Washington « prend le parti d’Israël et ne peut pas donc arbitrer entre les deux camps ». Abou Youssouf a précisé que cette décision avait été prise suite à la formation du nouveau gouvernement israélien qui, selon lui, est encore plus à droite que le précédent.