Les anciens habitants du Goush Katif, gravement lésés lors de l’application du plan de retrait de Gaza du gouvernement israélien en 2005, bénéficieront d’une aide supplémentaire.

Huit ans après leur déracinement, qui a entrainé des pertes financières importantes et la privation d’emplois pour un grand nombre d’entre eux, près de la moitié des familles touchées ainsi que ceux dont l’estimation de la valeur de leur propriété détruite a été réexaminée, devraient percevoir de nouvelles indemnités s’élevant à plusieurs dizaines de milliers de shekels.
 
Ces sommes vont pouvoir être versées grâce à la signature d’un accord entre les responsables du dossier, qui dépendent du ministère de la Construction et du Logement, et des délégués du Trésor et du Bureau du Procureur de l’Etat. D’après les estimations, ces nouvelles mesures concerneraient près de 500 familles.
 
Le ministre du Logement Ouri Ariel, du parti Habayit Hayehoudi, est très satisfait. Pour lui, il s’agit de “réparer une nouvelle injustice”. Mais certaines familles ne bénéficieront pas de ces remboursements, malgré leurs besoins.
 
Depuis l’évacuation des habitants des localités juives du Goush Katif, au cours de l’été 2005, le gouvernement n’a pas dédommagé suffisamment les personnes chassées de leur foyer. L’affaire a même fait l’objet d’une enquête menée par une commission gouvernementale qui a remis son rapport en 2010.