Après l’accord de réconciliation signé la semaine dernière entre le Fatah et le Hamas en vue de la formation d’un ‘gouvernement d’unité’ sous leur direction commune, les Etats-Unis et Israël ont indiqué qu’ils n’envisageraient une relance des pourparlers avec l’AP que lorsque le Hamas, organisation terroriste, accepterait de se désarmer et renoncerait à la violence.

Dans une des clauses, il est indiqué qu’il doit, dans ce contexte, rompre ses liens avec le régime de Téhéran. Comme on le sait, le Hamas n’est pas prêt à céder à ces exigences, vu l’hostilité et la haine qu’il nourrit à l’égard d’Israël. Pour le prouver, il a envoyé en mission en Iran l’un de ses hauts représentants, Saleh Arouri, chef adjoint de l’organisation terroriste qui contrôle la bande de Gaza.

D’après l’agence Reuters, Arouri aurait déclaré sur place que sa présence dans le pays exprimait la ‘négation concrète de la troisième condition – à savoir couper les liens avec l’Iran – énoncée par les USA et Israël’.  Arouri, qui a passé le week-end en Iran, a également souligné que le Hamas rejetait les deux autres conditions – se désarmer et reconnaître Israël.

Le négociateur international du président des Etats-Unis Donald Trump, Jason Greenblatt, a dénoncé cette nouvelle provocation d’Arouri dans un message posté sur Twitter. Il a écrit : « Le Hamas, qui n’a apporté que ruine et misère aux Palestiniens, implore maintenant l’Iran en lui demandant son aide et menace à nouveau de détruire Israël ».  Il a ajouté : « Les Palestiniens méritent tellement mieux que cela. Nous devons trouver une meilleure voie à suivre vers la paix et de prospérité ».