Des militants pro-palestiniens New Yorkais ont annoncé mercredi que deux navires transportant 27 militants venus des 5 continents, dont les Etats-Unis, sont actuellement dans les eaux internationales de la mer Méditerranée et atteindront Gaza vendredi. Les vaisseaux sont partis de la Turquie.
"Le navire canadien Tahrir et le navire irlandais Saoirse ont réussi à atteindre les eaux internationales". Les bateaux sont partis de la Turquie et sont sur la mer Méditerranée " ont déclaré dans un communiqué les organisateurs de l’ Us-to-Gaza.
Ben, un militant de gauche de Cisjordanie a déclaré que le sont les citoyens à bord des navires sont venus des États-Unis, du Canada, d’Irlande, d’Autriche, du Danemark et de l'Autorité palestinienne. Il est à noter que les navires sont initialement partis d'Irlande et du Canada.
Les activistes ont décidé de ne pas annoncer à l'avance les étapes afin d'éviter toute pression américaine et israélienne "La raison pour laquelle nous n'avons pas publiquement annoncer la flottille avant d'atteindre les eaux internationales a été d'éviter des retards ou des sabotage qui sévissaient par le passé", a-t-il ajouté.
Un des organisateurs, Jane Hirschmann, a d’ores et déjà promis d'envoyer davantage de navires pour montrer sa solidarité avec la population de Gaza qui selon elle est emprisonnée. "Nous ne pouvons pas garder le silence," dit-elle.
Les militants n’auraient pas l'intention d'affronter les soldats de Tsahal. «Il n'y a pas d'armes à bord et nous nous sommes engagés à ne pas utiliser la violence, mais la résistance passive», a-t-elle indiqué. Selon Ben, les navires apportent une aide humanitaire de 30 000 $.
Le gouvernement Israélien qautn à lui, a demandé à Tsahal d’arrêter tout navire essayant de briser le blocus et d'offrir aux militants la possibilité de transférer l'aide humanitaire de Gaza via le port d'Ashdod ou l'Egypte.
L'armée pense pourtant que les navires, qui transporteraient aussi des journalistes et au moins un citoyen arabo-israélien à bord, disposent de peu d'équipements médicaux. Le but de la flottille étant de provoquer, pas nécessairement d’aider les Palestiniens.
