Comme on le sait déjà, à l’approche d’élections, les sondages se suivent et ne se ressemblent pas. Celui qui vient d’être publié ne déroge pas à cette règle. Il est toutefois intéressant de voir quels sont les partis qui semblent avoir actuellement le vent en poupe et ceux qui, en revanche, risqueraient plutôt de ne pas pouvoir passer le cap du seuil d’éligibilité.

Les résultats de l’enquête publiés mercredi soir par l’institut ‘Midgam’ révèlent que si le scrutin avait lieu aujourd’hui, le Likoud obtiendrait 32 sièges à la Knesset, c’est-à-dire 4 de plus que lors du dernier sondage réalisé le mois dernier. Cela montre que le public continue à soutenir le Premier ministre Binyamin Netanyahou qui gagne encore en popularité.

Yesh Atid suivrait, avec 14 mandats, dépassant le parti ‘Hossen LeIsraël’, de Beny Ganz qui en recevrait 13. Arrivent ensuite le Parti Travailliste avec 9 sièges, la ‘Nouvelle Droite’ de Naftali Benett et Ayelet Shaked avec 8 mandats, Yaadout Hatora, avec 7 sièges, Shass avec 6 sièges et Israël Beteinou d’Avigdor Lieberman avec 6 sièges également.

Les voix arabes se diviseraient pour soutenir deux formations: la Liste unifiée serait créditée de 6 sièges et le parti d’Ahmed Tibi de 6 également.

Le parti d’extrême gauche Meretz parviendrait à obtenir 5 sièges et Guesher d’Orly Abecassis-Levy n’en recevrait que 4. Le parti ‘Koulanou’ du ministre des Finances Moshé Kahlon s’effondrerait avec le même résultat : 4 mandats.

Quant aux partis qui se sont divisés ces dernières semaines, ils ne parviendraient pas à franchir le seuil d’éligibilité. C’est le cas pour Hatenoua, de Tsippi Livni, et du parti sioniste religieux Habayit Hayehoudi, que Benett et Shaked ont quitté.

Ce qui est regrettable, c’est que les scissions vont entrainer la perte de nombreuses voix : d’après l’analyse qui a été faite, 7,3 % des électeurs, ce qui correspond à près de 320 000 personnes, vont voter pour des partis qui resteront en dehors de la Knesset.

Mais il est important de noter que, d’après ce sondage, 20 % du public reste hésitant et se demande encore pour quel parti il va voter pour les élections législatives du 9 avril prochain. La majorité des indécis seraient favorables aux partis du centre et de la gauche : plus précisément, 22 % se définissent comme des centristes, 17 % comme des soutiens de la gauche et 15 % se disent de droite.