Le cessez-le-feu accepté par Israël après huit jours de tirs de roquettes incessants sur le pays et de raids intensifs sur les bases terroristes de la bande de Gaza n’est pas accueilli avec grand enthousiasme dans le pays. Certains sont en effet déçus de l’issue de cette opération mais d’autres font confiance au gouvernement qui, selon eux, a agi avec sagesse et détermination.
Le Premier ministre Binyamin Netanyahou, qui s’est adressé brièvement la veille à la Nation pour donner les raisons de cette trêve, a été un peu plus explicite jeudi lorsqu’il s’est exprimé devant des officiers de la police nationale.
Il a notamment déclaré : « Il y a des citoyens qui attendaient une opération bien plus musclée et nous sommes toujours prêts à la lancer. Mais pour l’instant, nous donnons une chance à ce cessez-le-feu tout en sachant qu’il peut à tout moment être violé et nous saurons alors agir en conséquence ».
Le chef d’état-major Benny Gantz a pour sa part indiqué aux médias que Tsahal avait atteint tous les objectifs qu’il s’était fixés. « Nous avons détruit les rampes de lancement et de nombreux tunnels utilisés sur le terrain pour les combats… Les résultats sont très satisfaisants ».
L’industrie du Sud d’Israël a toutefois beaucoup souffert de ces huit jours de tirs de roquettes incessants sur la région, en provenance de la bande de Gaza. Selon les estimations de l’Union des Industriels, les pertes s’élèveraient à près de 200 millions de shekels.
Malgré cela, la vie reprend son cours. Après huit jours d’interruption forcée, les cours devaient reprendre vendredi matin dans les établissements scolaires du Sud d’Israël.