Le Premier ministre israélien va-t-il renoncer à son discours devant le Congrès américain, qu’il doit prononcer deux semaines avant les élections législatives en Israël ? L’agence Reuters prétend qu’il a cédé aux pressions. Mais dans l’entourage de Netanyahou, on dément formellement et on affirme qu’il prendra la parole comme prévu.

Jusqu’à présent, Netanyahou s’est montré très ferme malgré les critiques dirigées contre lui tant par l’administration Obama et les démocrates américains que par ses opposants politiques en Israël. Aux Etats-Unis, les élus démocrates se sont montrés très hostiles et le vice-président Joe Biden a même annoncé qu’il s’absenterait de la séance.
 
Mais Netanyahou a tenu bon, expliquant l’importance de son discours sur la menace nucléaire iranienne, vital selon lui pour la sécurité d’Israël.
 
Maintenant, selon l’Agence de presse Reuters, il envisagerait une échappatoire et compterait prononcer l’allocution qu’il a préparée uniquement devant les adhérents de l’AIPAC, lobby américain pro-israélien, au meeting duquel il a été invité et où il doit se rendre dans le cadre de son voyage aux USA.

Autre option, toujours selon Reuters : prendre la parole devant un forum fermé et non pas, comme c’était prévu, en direct devant les membres du Congrès.
 
Tout ceci est avancé par l’agence de presse. Mais dans l’entourage de Netanyahou, on apporte un démenti formel à cette information et on indique que le Premier ministre ne cédera pas aux pressions et prendra la parole le 3 mars prochain devant le Congrès américain conformément au programme.