Moins d’une semaine après les élections, le Premier ministre israélien a annoncé, lors de la réunion hebdomadaire de son gouvernement, qu’il comptait réunir une coalition la plus large et la plus stable possible.
Netanyahou a expliqué que c’était pour lui le moyen le plus sûr et le plus efficace de faire face aux dangers menaçant l’Etat d’Israël.
Dès l’ouverture du conseil des ministres, il a souligné qu’on marquait dans le monde entier la Journée internationale de la Shoah. Il a alors dénoncé à cette occasion la politique négationniste menée par Téhéran qui, a-t-il rappelé, tentait de provoquer un nouvel holocauste. Et de préciser : « Si l’Iran refuse de stopper sa course à l’armement nucléaire, c’est pour réaliser ses desseins auxquels elle ne renoncera pas ».
Netanyahou a également évoqué la situation critique en Syrie, rappelant les risques que pourrait occasionner l’utilisation d’armes chimiques.
En ce qui concerne la formation du nouveau gouvernement, les négociations s’avèrent difficiles. De son côté, le président de l’Etat Shimon Pérès se prépare déjà à recevoir les chefs des différents partis politiques susceptibles d’entrer dans la prochaine coalition. Il aurait émis le désir de terminer ces rencontres d’ici deux jours.
Le président de la commission électorale, le juge Elyakim Rubinstein, est attendu ce mercredi dans la résidence présidentielle de Jérusalem. Il devrait alors remettre à Pérès les résultats définitifs et officiels du scrutin.
Normalement, d’après la loi, le président a une semaine pour désigner celui qui sera chargé de former la prochaine coalition.