Le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou s’est envolé dans la nuit pour les Etats-Unis avec son épouse Sarah. Au programme de ce voyage, deux rendez-vous importants : son discours très attendu au congrès annuel de l’AIPAC et sa rencontre à la Maison Blanche avec le président américain Donald Trump.

Comme toujours, il a tenu à faire des déclarations aux medias et à répondre aux questions des journalistes avant de monter dans l’avion. Il a souligné qu’il allait s’entretenir avec ‘un grand ami d’Israël, qui était également un ami personnel’.

« Je le remercierai avant tout pour la décision historique qu’il a prise en reconnaissant Jérusalem comme étant la capitale de l’Etat d’Israël », a-t-il précisé. Il a rappelé que le transfert de l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem aurait lieu le jour de l’Indépendance d’Israël, Yom Haatsmaout.

Et de poursuivre : « Je vais discuter avec lui d’un certain nombre de sujets avec, en priorité, la question de l’Iran en raison de ses opérations agressives dans la région et sur toutes nos frontières. Nous parlerons également des ambitions nucléaires du régime de Téhéran. Notre volonté de repousser cette agressivité est un objectif commun, avec les autres pays de la région, mais elle concerne avant tout les citoyens d’Israël et je représenterai tous les Israéliens en vue d’atteindre trois objectifs : la sécurité, la paix et l’essor économique ».

Quant au congrès de l’AIPAC, il débute ce dimanche 4 mars pour une durée de trois jours. Les ministres israéliens Naftali Benett et Ayelet Shaked ainsi que les députés Sharren Haskel (Likoud) et Ksenia Svetlova (Camp sioniste) ont été invités à y participer.

L’AIPAC, lobby pro-israélien fondé en 1951, s’appuie sur un réseau de plus de soixante-dix organisations juives qui lui sont affiliées, dont les représentants siègent à son comité directeur.  Il est considéré comme l’un des lobbies les plus puissants des États-Unis.