C’est devant une salle comble qui l’a souvent applaudi que le Premier ministre israélien a prononcé mardi soir son discours devant le Congrès américain. Dès son arrivée, de nombreux élus se sont empressés de venir lui serrer la main.

Dans son allocution, Netanyahou a pris soin de saluer avant tout l’appui que lui a apporté le président Obama et l’aide qu’il lui a fournie en diverses circonstances. Il a également remercié les Etats-Unis pour leur assistance, notamment militaire au moment de l’opération Tsouk Eytan.

Netanyahou a ensuite abordé la question cruciale pour laquelle il tenait tant à prononcer ce discours. Evoquant l’histoire de Pourim et les dangers qui menaçaient déjà à l’époque le peuple juif, il a souligné que le régime des Ayatollahs avait les mêmes intentions à l’heure actuelle et qu’il ne fallait pas prendre le risque de le laisser se doter de l’arme nucléaire.

Il a mis en garde contre tout accord qui donnerait à Téhéran la possibilité de développer son programme nucléaire, soulignant qu’il n’y avait aucune chance de le stopper par un contrôle international.
« L’Iran a besoin d’un accord bien plus que vous, a-t-il alors affirmé, et s’il est mauvais, il est préférable de s’en passer ». La salle s’est levée pour l’acclamer.

Au cours de son intervention, Netanyahou a tenu à saluer la présence de l’écrivain Elie Wiesel, rescapé de la Shoah et prix Nobel de la paix, qui a été ovationné. Rappelant les mises en garde de Wiesel, le Premier ministre israélien a demandé aux grandes puissances « de ne pas reproduire les mêmes erreurs et de ne pas sacrifier le futur au présent ».  Et de rappeler que le peuple juif n’était plus sans défense et qu’il pouvait assurer sa propre sécurité.

En guise de conclusion, Netanyahou a rappelé qu’Israël n’était pas seul étant donné que les Américains le soutenaient et se trouvaient toujours à ses côtés.