Le Premier ministre israélien a pris une nouvelle fois l’engagement de ne pas s’allier avec la gauche après les élections prévues le 17 mars prochain.

C’est la crainte d’un certain nombre d’électeurs israéliens de droite qui hésitent à voter pour le Likoud : s’appuyant sur les analyses de commentateurs politiques, ils estiment possible que le Premier ministre Netanyahou propose après les élections au parti de Livni et Herzog (travailliste) de former avec lui un gouvernement d’union nationale.
 
Tout dépend bien entendu du résultat du scrutin. Mais d’ores et déjà, pour dissiper tout malentendu, Netanyahou a publié sur sa page Facebook un communiqué dans lequel il a dit clairement qu’il n’avait pas l’intention de s’allier à la gauche.
 
Revenant sur sa promesse, il a indiqué : « Il n’y aura pas de gouvernement d’union nationale formé par moi, Tsippi Livni et Itshak Herzog ». Et de souligner : « Cela n’arrivera pas, vu le fossé idéologique profond qui nous sépare ».
 
Netanyahou a ajouté : « Je suis favorable au maintien d’une Jérusalem unifiée sous souveraineté israélienne alors qu’ils y sont opposés. Je suis contre toute concession sur les territoires de Judée et de Samarie étant donné que chaque terrain qui leur serait cédé deviendrait immédiatement une base terroriste de l’islam radical. Ils sont pour ».
 
Et pour finir : « Je résiste fermement aux pressions internationales pour tout ce qui concerne les intérêts sécuritaires d’Israël. Quant à eux, ils sont juste prêts à céder et à renoncer ». Netanyahou a ensuite affirmé qu’il souhaitait en revanche former un gouvernement national large « avec ses alliés naturels ».