Le Premier ministre israélien a déclaré qu’un vrai leader se montrait à la hauteur de sa tâche s’il ne renonçait jamais aux intérêts nationaux de son pays. Son adjoint Moché Yaalon a rappelé pour sa part que Mahmoud Abbas refusait toujours de reconnaître qu’Israël était un Etat juif.
Le Premier ministre israélien a participé à l’allumage de la 2e bougie de Hanouka au parc Ariel Sharon, situé à l’entrée de Tel Aviv.
Après la cérémonie, Netanyahou a déclaré qu’un vrai leader se montrait à la hauteur de sa tâche s’il ne renonçait jamais aux intérêts nationaux de son pays, même s’il fallait pour cela qu’il renonce à l’appui de la communauté internationale. Il a ajouté : « Si D. veut, nous saurons faire face à toutes les pressions ».
Quant au vice-Premier ministre Moché Yaalon, il a estimé, au micro de la radio israélienne, qu’il n’y avait pratiquement aucune différence entre Mahmoud Abbas, leader de l’Autorité palestinienne, et Khaled Meshaal, chef du bureau « politique » du Hamas à Damas.
Abbas, a précisé Ayalon, cache bien son jeu par de belles paroles qui ne reflètent en rien son idéologie. Et de rappeler que Mahmoud Abbas refusait toujours de reconnaître qu’Israël était un Etat juif et qu’il n’était toujours pas disposé à déclarer la fin du conflit « même si Israël acceptait de se retirer sur les frontières de 1967 ».
Yaalon a souligné encore que « le gouvernement israélien souhaitait la relance des pourparlers, et avait pour cela gelé pendant un certain temps la construction dans les implantations ». « Mais Abbas a préféré faire une démarche unilatérale à l’Onu ».