Après la signature d’un premier accord à Genève, ce dimanche, entre les délégués des grandes puissances et les représentants iraniens, les Occidentaux semblent satisfaits. Netanyahou, très inquiet, a estimé pour sa part qu’il s’agissait d’une « erreur historique ».
Laurent Fabius a déclaré : « Après des années de blocage, l’accord de Genève que nous venons de signer sur le nucléaire iranien est une avancée importante pour la sécurité et pour la paix ».
D’après la presse américaine, les Etats-Unis auraient déjà établi, en mars dernier, une ligne directe secrète avec les Iraniens pour accélérer les démarches en vue d’un accord sur le nucléaire.
Les contacts établis parallèlement aux pourparlers officiels auraient été menés essentiellement par William Burns, adjoint du secrétaire d’Etat John Kerry, et Jack Sullivan, conseiller pour les questions sécuritaires du vice-président des USA Joe Biden. Si l’on en croit la chaîne ABC, il y aurait eu au moins cinq rencontres avec des responsables iraniens au cours de ces derniers mois.