Avant de quitter Moscou pour rentrer au pays, le Premier ministre Binyamin Netanyahou a déclaré aux journalistes qui l’interrogeaient qu’Israël ‘n’avait aucun problème avec le président syrien Bachar el Assad qui reprenait le contrôle de son pays et stabilisait son régime’.
Pour prouver que les relations entre Israël et la Syrie n’étaient pas tendues, il a tenu à rappeler que ‘depuis quarante ans, aucun missile n’avait été tiré sur les hauteurs du Golan’. Il a toutefois précisé qu’Israël ‘continuerait d’agir pour protéger ses frontières contre l’armée syrienne si cela s’avérait nécessaire, comme cela s’était produit par le passé’.
Et de souligner: “J’ai mis au point une politique très claire dans le cadre de laquelle nous n’intervenons pas. Nous ne sommes pas intervenus et cela n’a pas changé. Ce qui nous dérange, ce sont Daech et le Hezbollah. L’essentiel pour nous consiste à préserver notre liberté d’action contre quiconque agissant contre nous. Par ailleurs, il faut obtenir le retrait des Iraniens du territoire syrien ».
Evoquant l’entretien qu’il venait d’avoir au Kremlin, ce mercredi, avec le président Vladimir Poutine, Netanyahou a indiqué que le gouvernement russe avait déjà réussi à repousser les forces iraniennes sur des douzaines de kilomètres, loin de la frontière nord d’Israël.
Et pour expliquer les interventions de Tsahal sur le sol syrien, Netanyahou a déclaré qu’il restait très strict concernant les accords de séparation des forces, datant de 1974, et n’acceptait aucun débordement.