Binyamin Netanyahou a tenu mercredi soir une conférence de presse en compagnie de son ministre de la Défense Moshé Yaalon.  

Il a tout d'abord déclaré qu'il n'était pas si simple de venir à bout d'une organisation terroriste. Et d’ajouter que le Hamas, devenu une véritable force, était soutenu par l’Iran, qui était une grande puissance, et par le Qatar, qui détenait un pouvoir financier notoire.  
 
Le chef du gouvernement israélien a déclaré qu’il était encore trop tôt pour savoir si Israël avait réellement atteint son objectif, à savoir une accalmie de longue durée. Ce qui est sûr en revanche, a-t-il souligné, c’est que les dégâts considérables causés par Tsahal au Hamas augmentaient les chances d’y parvenir.
 
Sur le plan militaire et diplomatique, Netanyahou est satisfait des résultats étant donné que le Hamas a été durement frappé. D’ailleurs, a-t-il rappelé, l’organisation terroriste n’a posé aucune condition pour l’instauration d’un nouveau cessez-le-feu.
 
Autre constatation de Netanyahou : la communauté internationale semble avoir reconnu finalement la légitimité des attaques de l’armée israélienne contre les organisations terroristes et admis que le Hamas "était de la même famille que Daesh et Al Qaïda". Et d’avertir : « Si le Hamas essaie à nouveau de tirer, la riposte sera encore plus cinglante ».
 
Pour Netanyahou, la donne a changé dans la région et la nouvelle situation géopolitique pourrait offrir de nouvelles opportunités qu’il faudrait selon lui exploiter.
 
Le Premier ministre a conclu son intervention en remerciant chaleureusement les soldats de Tsahal pour leur dévouement et leur courage. Il a aussi salué la solidarité et la patience de la population israélienne qui a su se montrer à la hauteur et faire preuve d’unité. Il a ensuite adressé ses condoléances à toutes les familles endeuillées par ce nouveau conflit.