C’est dans une atmosphère amicale que Netanyahou a pris la parole mardi soir devant des centaines de sympathisants, venus l’écouter lors d’une soirée organisée en son honneur par l’AIPAC.
Après avoir remercié vivement ses hôtes pour l’accueil qui lui avait été réservé, Netanyahou les a encouragés à poursuivre leur action en faveur d’Israël.
Netanyahou achevait ainsi, sur une note agréable, son bref séjour aux Etats-Unis, marqué surtout par sa rencontre, à la Maison Blanche, avec le président américain Barack Obama. Un entretien qui n’a pas été des plus chaleureux, étant donné que Netanyahou a « osé » faire preuve de fermeté.
Il a tenu le même type de discours mardi soir, évoquant surtout les questions liées à l’Iran, aux Palestiniens et au boycott, devant une assistance attentive et bienveillante. Le Premier ministre israélien, laissant entendre une nouvelle fois qu’il ne céderait pas aux pressions, a toutefois déclaré : « Je suis prêt à parvenir à une paix historique qui mettrait fin aux effusions de sang. Une paix véritable serait bénéfique pour tout le monde, et ouvrirait des options permettant l’établissement de liens entre Israël et des pays du monde arabe ».
Et d’ajouter : « Plusieurs dirigeants arabes ont déjà compris qu’Israël n’était pas l’ennemi et si une paix était instaurée, elle permettrait à la région de connaître un épanouissement appréciable ».
Netanyahou a encore précisé : « Il est temps que les Palestiniens cessent de nier des évidences historiques. Nous ne sommes pas contre l’idée de reconnaître un Etat palestinien et ils doivent donc enfin reconnaître l’Etat juif ».
Abordant ensuite la question du boycott, le Premier ministre a affirmé sans hésiter qu’il s’agissait d’une forme d’antisémitisme. « Cette tentative d’exclure Israël est encore une étape dans l’histoire, a-t-il souligné, et il faut se comporter avec ce phénomène comme face à toutes les formes d’antisémitisme : les boycotteurs doivent être boycottés ».