Dans le discours qu’il a prononcé à l’Assemblée générale de l’Onu à New York, le Premier ministre israélien s’est montré très critique envers les Nations unies, leur reprochant leurs positions très partiales à l’égard d’Israël.
L’intervention de Netanyahou suivait de peu celle du chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas qui a tenu des propos profondément hostiles à Israël, dénonçant à maintes reprises ce qu’il a appelé ‘l’occupation’ et prétendant qu’Israël faisait usage de violence.
Netanyahou a tenu à souligner que le conflit avec les Palestiniens ne portait pas sur la question des implantations : « Les Palestiniens refusent toujours de reconnaître le droit du peuple juif à avoir une patrie et un foyer national, a-t-il souligné. C’est là le cœur du conflit ».
Rappelant qu’Abbas avait pris la parole peu de temps avant lui, Netanyahou a déclaré : « Au lieu de parler l’un après l’autre, ne serait-il pas mieux que nous dialoguions ? J’invite Abbas à prendre la parole à la Knesset et je suis prêt, pour ma part, à venir parler au parlement palestinien à Ramallah ».
Evoquant ensuite les relations d’Israël avec le monde arabe, Netanyahou a souligné qu’un changement s’opérait et qu’un certain nombre d’Etats comprenaient qu’Israël n’était pas l’ennemi mais plutôt un allié. « Les ennemis, a-t-il ajouté, ce sont l’Iran et Daech ».
Le Premier ministre israélien a ensuite évoqué les relations entre Israël et les Etats-Unis. Il a affirmé qu’elles restaient indéfectibles, suscitant dans la salle une salve d’applaudissements.
Abordant ensuite la situation sur la scène internationale, Netanyahou a dénoncé les méfaits de l’Islam radical et les actions menées par les milices djihadistes qui commettaient des attentats terroristes dans le monde entier.
Revenant au Proche-Orient, il a évoqué l’attitude cruelle du Hamas qui refusait obstinément de restituer les corps de trois soldats israéliens à leurs familles qui souhaitaient les enterrer dignement.
Puis il a évoqué les dangers que représentait le régime iranien qui entretenaient des réseaux terroristes dans le monde entier. Il a souligné une nouvelle fois qu’il fallait à tout prix l’empêcher de se doter de l’arme nucléaire.
Netanyahou a choisi de terminer son discours sur une note d’espoir, proposant de ‘bâtir ensemble un avenir de sécurité, de prospérité, de paix pour toute l’humanité’.
Après avoir rappelé combien Israël avait su se développer de façon impressionnante, devenant un modèle de croissance avec des performances étonnantes dans le domaine du Hi Tech et coopérant avec de nombreux pays auxquels il apportait son savoir-faire et ses compétences, il a affirmé que ‘l’avenir appartenait à ceux qui innovaient’.