Le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou a prononcé jeudi soir son discours devant l’Assemblée générale de l’Onu. Il a déclaré en introduction : « Il y a trois mille ans, le roi David régnait depuis sa capitale, Jérusalem ».

Et d’ajouter : « Je dis cela pour ceux qui prétendent que notre Etat n’a aucune racine dans la région et qu’il doit disparaître. Au cours de l’histoire, nous avons toujours vaincu tous ceux qui cherchaient à nous exterminer. L’Etat d’Israël vivra à jamais, et nous disons dans notre langue : « Am Israël Haï ».  
 
Abordant ensuite la question iranienne, il a expliqué quelles étaient selon lui les mesures à prendre pour stopper le programme nucléaire du régime des Ayatollahs.
 
Netanyahou a déclaré notamment : « En cette heure tardive, il n’existe plus qu’un seul moyen d’empêcher l’Iran de développer son arme nucléaire : il faut fixer une ligne rouge, très claire, à son programme. Cette ligne rouge ne doit pas mener à la guerre, mais bien au contraire, l’éviter ».
 
Saluant ensuite les propos du président des Etats-Unis Barack Obama, tenus depuis la même tribune quelques jours plus tôt, le Premier ministre israélien a souligné qu’Israël et les USA partageaient le même objectif concernant l’Iran.
 
Concernant la question palestinienne, le Premier ministre israélien a déclaré : « Chaque année, des milliers de Palestiniens viennent du monde entier en Israël pour des soins médicaux. C’est parce qu’Israël sanctifie la vie et respecte la paix et les accords conclus avec la Jordanie et l’Egypte ».
 
Quand au processus politique, Netanyahou a estimé qu’il fallait « continuer à mener des négociations afin de parvenir à un compromis dans le cadre duquel serait créé un Etat palestinien ‘démilitarisé’ reconnaissant l’existence de l’Etat d’Israël et son droit à la sécurité ». Et d’ajouter : « Nous souhaitons voir les trois religions qui se sont épanouies dans notre région vivre en harmonie. Mais les Musulmans rêvent de suprématie. Ils veulent supprimer Israël ».
 
Netanyahou a conclu son discours sur une note optimiste, en soulignant que le peuple d’Israël avait apporté au monde des valeurs essentielles, l’égalité et la liberté, et mettrait tout en œuvre pour les sauvegarder.