"Israël ne permettra pas à l’Iran de se procurer l’arme nucléaire". C’est sans aucun doute l’une des phrases-clés du discours qu’a prononcé mardi soir le Premier ministre israélien devant l’Assemblée générale de l’Onu à New York.
Netanyahou a ajouté que son gouvernement ne renoncerait à aucun prix au combat, déclarant : « S’il le faut, nous agirons seuls face au régime des Ayatollahs ». Il a indiqué que le nouveau président iranien, comme ses prédécesseurs, ne lui inspirait aucune confiance.
Si les Etats-Unis font preuve aujourd’hui d’une certaine faiblesse en envisageant de relancer le dialogue avec Téhéran, Israël de son côté maintient donc fermement ses positions, conscient du danger permanent que représente le programme nucléaire de l’Iran. C’est ce qu’a souligné Netanyahou tout au long de son allocution qui s’est révélée pragmatique et sans détours.
Netanyahou a ouvert son discours par un rappel historique, en indiquant que « le peuple juif avait appris à ne jamais perdre espoir ». Et de souligner : « Je sais que le monde ne veut plus de guerres. En Israël, nous connaissons le problème mais pour éviter les conflits demain, nous devons faire preuve de fermeté aujourd’hui ».
Il a donc appelé le monde à maintenir ses sanctions contre l’Iran, voire même de les renforcer si Téhéran ne respectait pas ses engagements et poursuivait son programme nucléaire pendant les négociations.
A la fin de son allocution, le Premier ministre a évoqué les pourparlers avec les Palestiniens : « Nous voulons la paix, a-t-il affirmé, et je me considère toujours comme engagé dans la réconciliation historique et la construction d’un avenir meilleur ». Il a ajouté : « Six chefs d’Etat, moi compris, n’ont pas réussi à instaurer la paix depuis le début du processus, il y a 20 ans (avec les accords d’Oslo) ».
Netanyahou a alors souligné qu’il n’accepterait jamais de compromis portant atteinte à la sécurité d’Israël, rappelant encore que « les Palestiniens devaient reconnaître l’Etat d’Israël en tant qu’Etat juif ».